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La série ce termine sur ces mots que, pour ce qui me concerne, je ne cesse de me dire et redire encore. Comment ce fait-il que nous sachions et que pourtant nous laissions encore et encore se perpétuer l'horreur des génocides, du racisme érigé en institution, de la violence absolue exercé sur des peuples entiers par des armées dotées des armes les plus sophistiquées qui soient ? Je ne sais pas !
Il a toujours existé des être humains d'exception qui ont eu le courage d'affronter la vérité en face, qui ont dénoncé, écrit, fait des films et pourtant ils restent des êtres humains d'exception, ils ne sont pas rattrapé par la masse. La masse refuse de voir ce qu'elle est !
Cette série qui n'est mini que par le format de 4 épisodes de 50 minutes retravaille à nouveau la question, tisse des fils à travers l'histoire, retrouve des nœuds de sens révélateurs. Évidemment le blanc, en tant que race, en tant que système, en tant que mode de pensée, en prend pour son grade, mais qui d'autre ?
Il m'arrive vraiment d'avoir honte d'être né dans une famille française "de souche" comme on dit. Ça n'a pas empêché mon père et son père avant lui de n'avoir droit qu'au strapontin. C'est peut-être par là que le bât blesse un peu, Raoul Peck, que j'ai découvert à cette occasion, a tendance à oublier qu'il existe bel et bien une lutte des classes et que les maitres du monde d'hier et d'aujourd'hui ne sont pas que blancs, ils sont riches aussi, arrivistes sans scrupule, scélérats à la solde des gens riches mus par une avidité sans borne.
Ce qui devrait sauter aux yeux au moins dans le quatrième épisode c'est que l'avidité est le moteur de cette guerre sans merci contre la vie même, et le pouvoir qui en permet la satisfaction.
Aujourd'hui, une nouvelle extinction est au programme. Finalement nous devrions tous finir exæquo. Finir par obtenir enfin ce qui nous fait défaut, la tranquillité absolu d'un monde enfin délivré de toutes ces tensions.

ZutuX
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le 4 févr. 2022

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