Le mal aimé
Est-ce parce que j'ai découvert Supertramp étant jeune par cet album ? Toujours est-il que "Brother where you bound" reste malgré les années pour moi, un des meilleurs... voir même le meilleur album...
le 1 juil. 2022
2 j'aime
Contrairement à ce que laisserait imaginer sa date de sortie, Brother Where You Bound, premier album de Supertramp sans Roger Hodgson, bénéficie d'un son d'une pureté irréprochable et d'une production qui évite la plupart des écueils sur lesquels se sont échoué bon nombre d'autres dinosaures des 70s. C'est vraiment un gros point fort : jamais on ne grincera des dents à l'écoute de ce disque.
Mais cette réalisation de qualité est hélas au service de chansons peu inspirées... et pourtant démesurément étirées. Le talent (indéniable) des musiciens du groupe tourne à vide, se répandant dans des intros, des outtros et des solos stériles, qui finissent par lasser. Même la chanson la plus efficace, ce Cannonball endiablé qui ouvre les hostilités, ne méritait sans doute pas de durer sept minutes trente. La complaisance atteint des sommets avec les dix-sept minutes de la chanson-titre, qui invoque collages sonores et invités prestigieux (David Gilmour) pour accoucher d'une sorte de sous-Fool's Overture pas bien convaincante.
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Créée
le 1 mai 2013
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