Un spleen idéal
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Après un premier successeur de À Prendre insatisfaisant et jeté à la poubelle selon les dires du finistérien, cette quatrième galette préparée dans la campagne ornaise épanche une musique assez reposante, éveillant dans l'âme des lueurs différentes qui coupent avec les précédents albums.
Le guitariste Guillaume Jouan n'est cette fois pas de l'aventure, le musicien Mathieu Ballet est au commande, Paul Personne vient participer à l'un des titres, "Tonnerre", qui n'est pas mon préféré mais qui est bien quand même, mais moins que les trois premiers qui se suivent, vous suivez ?
"Brûle", "Tendre S." et "Ainsi Soit-Elle", cette troisième chanson qui est une mise en musique merveilleuse d'un poème du même nom de Georges Perros, mais aussi "Madame" en hommage à Juliette Greco pour laquelle Christophe Miossec aurait aimé être Jacques Dessanges et "Pardonne" font mouche (piégée dans le pot de miel c'est malin !).
"Le Défroqué" est le seul moment où le chanteur se lâche un peu, le texte sérieux mais avec un ton musicalement déconnant (ce n'est pas le bordel non plus, hein !), des cris poussés en fond en fin et où l'on entend un échantillon en boucle d'une musique de Valeriu Cascaval que je ne connais pas, ça la fout mal.
Miossec avait 36 ans, là (je ne savais pas quoi écrire comme conclusion) !
Créée
le 8 sept. 2019
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