Avec "Burn my eyes", on a l'impression d'etre devant une terrible force de la nature, un godzilla primordial né du chaos et de la folie des hommes.
Machine Head ne parviendra jamais à renouveler l’exploit initial, comme si le groupe avait tout donné dans son premier album, toute sa créativité, sa rage, sa volonté de percer, de tuer.
Les plus belles œuvres sont souvent les plus spontanées, les plus dépouillées, le premier jet pris sur le vif, capture la quintessence de l’art.
Celui de Machine Head, savant mélange de puissance et de calme nourri de colère et de désespoir est assurément un art guerrier maîtrisé à la perfection.
Un album violent, intense, prenant, à ranger auprès des classiques du trash de Slayer, Pantera, voir Sepultura et à écouter en prévision d’une journée particulièrement pénible afin d’ y puiser l’énergie nécessaire pour faire face.
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