Snoop Dogg a eu un nombre ridicule de casquettes et de directions dans sa carrière. Pour ce qui est de la musique, il commence par le G-Funk, embrasse l'esthétique de No Limit, retourne au gangsta rap, rencontre les Neptunes et épouse leur son, devient le tonton cool, fait un album de reggae et on en arrive à 2015, où il sort son album de funk.
Bush est son treizième album et est entièrement produit par les Neptunes. La tracklist est extrêmement alléchante, on a Stevie Wonder, Charlie Wilson, T.I., Gwen Stefani, Kendrick et Rick Ross. L'album sort de plus en mai donc au moment parfait pour commencer l'été. Et finalement c'est un pétard mouillé. Je n'ai rien contre l'easy listening mais là ça manque un peu de profondeur, d'autant plus au vu de tout ce dont j'ai déjà parlé. Snoop et les Neptunes nous caressent malgré tout l'oreille durant la quarantaine de minutes de Bush, mais cela ne va pas très loin. L'album trouve comme prévu tout son intérêt quand il est écouté dans le contexte précis de l'été, pourquoi pas au bord d'une piscine.
Finalement, sur le papier, cela aurait du être un superbe album. Ce n'est ni bon ni mauvais et doit s'écouter dans un cadre particulier pour être apprécié.