Un musicien (Fenriz), principalement batteur, associé au metal extrême (dont Darkthrone, son groupe phare), qui décide de s'adonner à l'ambient (plutôt dark), la musique planante et la Berlin School (dont Tangerine Dream, et Klaus Schulze, entre autres, ont fait les grandes heures), voilà ce que ça donne.
Pour un premier essai, le résultat est vraiment impressionnant de qualité et niveau immersion (on ne sait pas trop où ça veut nous emmener et keskecékoi cet « Empire Algol », mais on y est). Fenriz laisse peut-être trop ses influences prendre le dessus, ainsi le projet Neptune Towers (qui tire probablement son nom d'une des chansons du premier album méconnu de Darkthrone, je soupçonne ça car ça n'a jamais été confirmé) peine à trouver sa propre identité, au point qu'on peut se demander qui est vraiment derrière tout ça, est-ce vraiment Fenriz ? Un Jean-Michel Dark Ambient de passage ? Edgar Froese et Klaus Schulze (R.I.P. à tous les deux) en duo sous un nom d'empreint ? Vu le nom et la coïncidence avec Darkthrone, et puisque l'auteur apparaît sous le nom « Fenriz », soit.
Au final, peu importe, ça n'en changera pas le contenu, et heureusement ! L'élève norvégien a vraiment bien appris la leçon de la bonne école allemande (parce qu'il y a la mauvaise aussi, mais c'est un autre sujet) : pas de morceau interminable, des morceaux qui savent où ils vont, aucun passage pénible, l'auditeur qui en redemanderait presque. Sehr gut!