Après SENJUTSU de IRON MAIDEN, c'est au tour de SAXON, un autre groupe vétéran et mythique du NWOBHM, de nous gratifier d'un récent énième album, CARPE DIEM. Ce groupe est étonnant de résilience et de fidélité à ce qui fut la musique de ma jeunesse et malgré des échecs commerciaux, des traversées du désert, les effets de mode, les vicissitudes de la vie, ces mecs sont incroyables et attachants. A plus de 60 balais, après des problèmes de santé pour deux des piliers du groupe (Biff et Nigel), on aurait pu penser que l'histoire du groupe s'écrirait au passé et bien non. SAXON est toujours là. Renouant plus que jamais avec la musique de leur jeunesse, ils ont composé leur meilleur album depuis longtemps. Dans leur style rapide et direct à la structure classique - couplet -refrain - solo/riff du HEAVY METAL, enrichi par 40 ans d'expérience, ils nous présentent un SAXON inspiré avec un vrai travail de composition et de paroles qui mérite d'être relevé. Les 10 titres éclectiques se déroulent sans accroc, servis par une production impeccable qui met parfaitement en valeur les instruments et la voix incroyable de Biff Byford.
CARPE DIEM qui ouvre l'album et a donné le nom à l'album n'est pas pour moi la meilleure chanson, mais celles qui suivent sont vraiment réussies. The Pilgrimage et Lady in Gray sortent du lot avec des mélodies mid tempo qui tranchent avec le reste. Sinon, Dambusters, Super Nova, All for One et le dernier titre en forme de message à la jeunesse avec Living on the limit incarnent bien l'esprit fougueux et rebelle de ses guerriers du Rock Metal anglais des années 80 à aujourd'hui.