Il m'est arrivé de suivre la presse rock pendant mon adolescence et je me demandais comment des mecs pouvaient avoir un avis gravé dans le marbre en peu d'écoutes. J'y pense car me voilà en train de faire une critique au bout d'une écoute. En même temps, je connais déjà l'univers et la période donc ça facilite.
Rien de formidable à priori, ces morceaux qu'on connait déjà ont été enregistré alors que David préparait un spectacle pour ses 50 ans, il y a belle lurette maintenant, avec des musiciens forcément connu si on lit les pochettes de l'artiste à l'époque, en même temps ils ne sont que quatre.
C'est simple, c'est beau, oui comme Bowie. L’icône rock, glam, pré indus ou tout ce que vous voulez retourne aux sources de son art, de la folk à l'anglaise. A part un velvety rock, l'album est constitué, soit de morceaux d'avant Ziggy Stardust, soit de morceaux retravaillés dans les bases les plus simples. Le clin d’œil sur sa carrière reste évident en incluant un titre de la trilogie allemande et un autre de Tin Machine. D'emblée, j'y retiens Aladdin Sane et Quicksand.