Soupe
Maintenant, je sais l'effet que ça fait de mettre la tête dans un micro-ondes.
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le 2 oct. 2012
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7
Tant de critiques positives sur ce "Channel Orange" que j'ai décidé de dépasser ma réticence habituelle par rapport au hip hop actuel et surtout à l'affreux (à mon avis) RnB (comme ils disent...). Écouter et réécouter patiemment ce "Channel Orange" s'est révélé pour moi une véritable épreuve, qui fait que j'ai fini par faire cadeau de cet album à ma grande fille, sans doute plus apte que moi à apprécier ce genre de "machins". Il est vrai que j'ai bien aimé la finesse de certains textes - enfin, n'exagérons pas, c'est fin par rapport aux textes majoritairement entendus dans ce genre de musique, rien de plus... - et la bonne voix de Frank Ocean, qui, en des temps meilleurs, aurait pu devenir un chanteur de soul honnête... Pour le reste, entre absence de mélodies (ce qui est le résultat logique après que les genres musicaux nouveaux aient voué la mélodie aux gémonies, comme, je l'imagine, symbole de l'impérialisme culturel des petits blancs) et logorrhée de gimmicks sans intérêt, je ne peux que regretter que la belle soul music des années 60 soit aujourd'hui réduite à ces exercices stériles, masturbatoires au possible, où l'émotion est constamment réprimée par le besoin de faire le malin à coups de samples et de bidouillages. Oui, je sais, c'est le "generation gap", mais je prends quand même tous les paris qu'on aura depuis longtemps oublié tous les Frank Ocean de notre siècle alors que les pionniers de la soul régneront encore sur les cœurs. [Critique écrite en 2012]
Créée
le 15 avr. 2013
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