Plaisir coupable
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le 5 mars 2015
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Chasing Yesterday, c’est ainsi que se nomme le deuxième album de la carrière solo du génial lad de Manchester! Le titre évoque la nostalgie de son compositeur, même s’il s’en défend en disant ne pas l’apprécier. Il déclarera même
"I literally came up with it a week earlier", ajoutant "if
I could change it I would change it"
… Ha, Noel… On te connaît, on sait que tu ne fais pas dans la demi-mesure, on sait que pour toi, c’est soit “Fuckin’ shite”, soit “Fuckin’ brilliant”.
L’album s’ouvre donc par "Riverman", qui est selon son compositeur, la meilleure chanson de sa carrière, une déclaration qui illustre bien mes propos sur le manque de recul du personnage. Un morceau brillant, peut-être le plus surprenant du disque ! Avec sa mélancolie, sa mélodie géniale et son solo de saxophone à la Shine On Your Crazy Diamond, difficile de ne pas crier au génie en l’entendant. Liam dira même sur Twitter, « you’re just another prick in the wall », à croire que la jalousie donne du génie pour les jeux de mots, mais pour la musique…
S’ensuit "In the Heat of the Moment", le single de service. Un très bon morceau pop-rock, prêt pour la radio… Enfin, ça serait le cas uniquement si la radio n’était pas occupée à nous rabâcher du Coldplay, vieux de 10 ans. Mais enfin mon cher Noel, tu sais bien que la qualité ne vend pas, tu le dis tout les mois chez NME.
"The Girl with X-Ray Eyes", nous rappelle un peu Masterplan, mais tant pis, les très belles paroles du titre et l’atmosphère aérienne permettront d’en faire un des temps fort de l’album ! C’est aussi ça la composition Gallagher, ça sent le recyclage, mais toujours pour faire de la qualité.
Un autre single continue l’album, un morceau vieux de 1994, aussi vieux que Live Forever. Selon son compositeur, il y avait un refrain, mais pas de couplets, puis en sortant d'un Tesco, 20 ans après, survient une illumination ! "Lock All the Doors" est enfin enregistré. Il était temps qu’il trouve, mais on aurait voulu entendre ça avec la voix de Liam. Tu saisis le message caché ?
"The Dying of the Light" continue la galette, chef d’œuvre absolu ! Ça sentait le Wonderwall recyclé sur la démo vielle de 10 ans, mais en fait non. La chanson surpasse son ainée à tout les niveaux, paroles, accords, arrangements…
Et ça continue avec le délire de Noel, "The Right Stuff", il disait en interview promo que les fans allaient se dire « what is this shit ? » et en effet depuis quand Noel Gallagher fait du rock pour stoner ? Pas de réponse. En tout cas, faut continuer.
"While the Song Remains the Same" évoque l’enfance du génie mancunien, une belle chanson rock comme il en a le secret. On connaît, c’est efficace, bien écrit et pour changer, c’est impeccablement produit ! C’est nouveau ça d’ailleurs… Ça doit être l’effet autoproduction.
Et là, la tâche. "The Mexican" … Alors là, personne n’a compris… Et en plus, j’ai vu deux fois le bougre en live en 2015, et ce même bougre nous l’a interprété les deux fois ! Pourquoi avoir mis The Mexican sur l’album, mais pas "Freaky Teeth" ou "Leave my Guitar Alone" ? Ce type est une énigme.
Heureusement, il se rattrape vite et nous sort "You Know We Can’t go Back". En interview, le cerveau d'Oasis évoquait la médiocrité ambiante dans le rock anglais actuel et disait que les jeunes oubliaient un motto essentiel au succès « Write a fucking chorus! ». Et bien la chanson devrait se finir par un : "See guys ? that’s how it’s done !"
L’album se termine par "Ballad of the Mighty I", une collaboration avec une idole de longue date, Johnny Marr, le géniale guitariste des Smiths. Un très bon morceau, et de surcroît le succès commercial du disque ! Je l’ai entendu plusieurs fois dans le Carrefour du coin, ça prouve que c’est bon son, hein ? Comment... Absolument pas ?! Ah ok, alors. Juste une erreur de parcours pour RTL2 qui a sorti une chanson de qualité entre deux Phil Collins rincés, circulez !
C’est donc un deuxième album encore meilleur que le premier pour NGHFB’s. Les compositions ne pas plus réussie, mais le tout est plus cohérent, donc c’est mieux en soit et puis l’album éponyme avait une production bizarre. Même les clips étaient étranges, d’ailleurs Noel les détestent.
Et pourtant, ce n’est pas l’album de 2015. La faute à Damon et sa bande de joyeux drills. Et pour que Noel récupère sa première place, il faut qu’il résolve ses affaires de familles…
« Chris Martin did ten takes ! »
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Créée
le 16 févr. 2016
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