Cherry Tree est peut-être l'album le plus court de The National (techniquement c'est seulement un EP) mais il est celui qui offre le plus d'émotion. Il s'en dégage une mélancolie profonde caractéristique du groupe, voire une véritable tristesse, qui nous envoûte du premier au dernier titre.
L'album s'ouvre sur "Wasp Nest", un morceau doux, lent, où des grelots s'allient à une mélodie simple mais efficace. Puis "All the wine", plus rhytmée, nous réveille totalement. La voix de baryton de Matt Berninger démarre ensuite "All rolled up in straps", presque sans émotion dans les couplets, mais si mélancolique dans le refrain. Vient mon titre préféré, celui qui donne son nom à l'album. "Cherry Tree" est un titre épique. Tout y est parfait : la voix de Matt, les cordes, la mélodie lancinante qui monte en crescendo, suivie du martellement de la batterie qui annonce l'explosion finale. On oublie tout face à un tel morceau. La transition est difficle avec "About today", mais le titre nous plonge une nouvelle fois dans la mélancolie grâce aux arrangements de corde de Padma Newsome, de Clogs. Après un live intense de "Murder me Rachael", l'album se clôt sur une note plus douce avec "I don't mind", une ballade folk signée Padma.
7 morceaux, à peine 30 minutes, mais 30 minutes intenses.
errazuriz
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le 15 août 2012

Modifiée

le 21 août 2012

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