High Violet, ou comment j'ai découvert The National
Mai 2010 au dernier étage d'un Virgin Mega Store. Pendant qu'un ami farfouille parmi les DVDs, je me balade au rayon musique et prends le premier casque qui passe . Ce jour-là, je suis tombée amoureuse.
Je me souviens que ce qui m'a d'abord marqué, c'est la voix grave et profonde de Matt Berninger. Je ne l'avais jamais entendu, j'en ai eu la chair de poule. J'ai passé "Terrible love" avant de la finir, trop sombre, et j'ai entendu ces lignes : "Sorrow found me when I was young. Sorrow waited, sorrow won." Coup de foudre musical.
Au fur et à mesure des chansons, j'ai découvert l'univers sombre et hanté de The National, souvent mélancolique (la mélodie de "Runaway") mais prêt à exploser à tout moment (le final épique de "England"). Je me suis laissée porter par le chant poignant et la batterie parfois martiale ("Bloodbuzz Ohio") qui sont les marques de fabrique du groupe. Et j'ai écouté High Violet, encore et encore.