C'est un peu le bordel dans la discographie de Christophe dans les années 60, ses années « yé-yé » comme le dirait mon grand-père qui essaye avec navrance d'imiter un rappeur, et qui devait lui aussi, beaucoup aimer Christophe. Il y a des 33 tours en italiens, d'autres à porter seulement le nom « Christophe », des compilations se ressemblant toutes et de ces années, j'ai préféré me limiter à celle intitulée « Aline » (qui a quasi la même tracklist qu'un autre album nommé « Christophe », enfin, vous m'avez compris..., le bordel...)
Alors, c'est typiquement ce qu'on peut s'attendre d'un album de yé-yé, avec des ballades et des slows grandiloquents dont aucun ne vaut réellement « Aline ». On retrouve ici aussi un autre de ses tubes « Les Marionnettes ». Ce qui m'a agréablement surpris, c'est l'interprétation de Christophe, que j'ai toujours entendu douce, ici déchaînée, presque punk sur une partie des pistes, où le groupe ou l'orchestre l'accompagnant s'emballent à leurs tours.
De ce fait, je retiendrai le titre « Excusez-moi monsieur le professeur ». Certes, c'est un des seuls de la galette à ne pas avoir été totalement écrit par Christophe, mais il a été aidé dessus par Jean-Jacques Debout, et j'aime beaucoup le travail de Jean-Jacques Debout, le génie derrière les chansons de Chantal Goya (mais bon, ça je vous en ai déjà parlé ici :).