Chrome Dream est construit comme c'est régulièrement le cas avec Neil Young, sur un ou deux titres fleuves, très souvent électriques, piliers de l'album.
Ici, on a le droit dans un premier temps au chef-d'oeuvre qu'est Ordinary People, titre de plus de 18 minutes, composé en 1977 et qui devait apparaitre sur Chrome Dream, album avorté et finalement éparpillé tout au long de la discographie du loner. Cet album fantôme contenait originellement des morceaux comme Pocahontas, Like a Hurricane, Sedan Delivery ou encore Powderfinger. Autant dire qu'on aurait quand bien aimé qu'il voit le jour. Bon, clairement, Ordinary People pourrait suffire à mettre un 8/10 à l'album.
En quasi conclusion à cet album, et sans doute moins épique que son prédécesseur, No Hiden Path reste super solide et taillé pour les concerts.
Autour de ces deux moments forts de l'album, alternent des morceaux plus doux, globalement country guitare sèche - banjo - harmonica - piano. Classique chez NY. "Enrobage" forcément plus anecdotique à côté des deux gros monstres musicaux précédemment présentés.
En somme, un album plutôt intéressant mais peut être trop inégal.