On ne peut pas dire que je n'aime pas R.E.M.. C'est même un de mes groupes de chevet. Mais avec le temps, le début du groupe, bénéficiant d'une petite notoriété, mais pas du succès fou du tournant des années 80-90, est devenu culte.
Il faut reconnaître les prémisses de quelque chose dans ce démarrage : un certain sens de la mélodie et des paroles, une ligne de basse exigeante, la voix de Stipe. C'est vrai. Carnival of sorts reste quand même dans la tête. Il faut admettre un son qui se distingue de la production commune des années 80, très synthétique, trop synthétique. Et je leur en sais gré. Cette musique alternative, un peu absente des grandes stations commerciales FM de l'époque, je l'ai raté dans sa contemporanéité.
Une fois dit cela, je trouve quand même ces premiers titres un peu "jeunes", un peu "précoces", un peu "non terminés". Il y a peut-être une volonté dans cette immatûrité, avec cet esprit post-punk. Mais pour le moins, ce n'est pas ma came. Et le son jangle de cette guitare m'est assez désagréable également.
Au final, je serai passé à côté de cette musique toute ma vie.