A vif !
A force de s'être tailladé la poitrine sur scène, d'avoir joué avec les symboles interdits, d'avoir crucifié sa jeunesse en de douteuses orgies, Daniel Darc avait finit par disparaître de nos...
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le 4 août 2014
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A force de s'être tailladé la poitrine sur scène, d'avoir joué avec les symboles interdits, d'avoir crucifié sa jeunesse en de douteuses orgies, Daniel Darc avait finit par disparaître de nos mémoires, comme la part la moins avouable des années "after punk". Quelle n'est donc pas notre surprise de le retrouver VIVANT... Tout simplement, 20 ans après. La voix est (toujours) inexistante, les compositions (toujours) pour le moins minimales, mais l'âge a apporté à Daniel Darc une belle lassitude, un épuisement des sens qu'il ne faudrait surtout pas confondre avec de la sagesse. Ce disque est celui d'un homme, brisé depuis longtemps, mais qui avance toujours, le coeur crevé, à vif. [Critique écrite en 2004]
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le 4 août 2014
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