A quelques jours du premier anniversaire de sa sortie, voici enfin la chronique de Cybion de KALISIA. Autant vous avertir tout de suite, mon avis ne diverge pas de celui d’une dizaine de confrères, travaillant sur d’autres webzines, qui lui ont mis la note maximale. Pourquoi tant d’engouement pour ce groupe que seuls ceux ayant passés le cap des 25 ans ont dû entendre les débuts ? Au début, comme beaucoup, j’étais sceptique vis-à-vis de toutes ces critiques positives sur un album de Metal Progressif, réalisé par un groupe dont je n’avais jamais entendu parler auparavant. Une seule écoute a suffi à me ranger auprès de ses adorateurs. KALISIA a tout simplement sorti l’album de l’année, un album qui restera longtemps une référence et qui montre encore une fois que la scène Metal française est bien plus riche que l’on ne le pense. Réponse facile, me direz-vous. Soit, je m’en vais donc vous détailler ce chef d’œuvre…
Il est bon de préciser que Cybion se doit d’être appréhendé comme un seul et unique morceau, d’une durée de 1:11:11, subdivisé en 20 chapitres, pour faciliter la progression. Oui, des chapitres, car Cybion n’est pas un simple album qui enchaîne les morceaux comme un juke-box en roue libre, c’est avant tout la bande-son d’un concept magistral inventé par les sieurs Brett Caldas-Lima (chant, guitare, programmation) et Laurent Pouget (claviers). Tout au long de l’album, nous est présentée une partie d’une histoire de science-fiction incommensurable, que KALISIA nous fait vivre au travers de la musique, des textes et des magnifiques images agrémentant le livret. Le concept a ici été poussé à son maximum : étalés sur 36 pages, on découvre ce récit d’anticipation, ainsi que les biographies des différents protagonistes et les toiles extrêmement détaillées représentant les scènes clés de l’histoire. On remarque également les traductions des passages chantés en langue inconnue. Inconnue car, et c’est là un des points forts de l’investissement de Brett, elle a été inventée et créée de toute part, de sa calligraphie à ses règles de grammaires, jusqu’à son nom : le Kal.
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Après 14 années d’attente, suite à leur démo Skies, qui avait également subjugué les critiques à l’époque, KALISIA engendre cette fois-ci une œuvre gargantuesque qui marquera le paysage du Metal pour de longues années. Cybion est loin de pouvoir être cerné par une simple chronique ; pour être témoin de son ampleur et son hégémonie, il faut se laisser emporter dans cette aventure et devenir alors une de ses cellules car, au fond de nous, « We’re cells of the Cybion »…
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