A l'aube des années 90 les latinos de Cypress Hill débarquent un premier album léger et rafraichissant. Un album beaucoup moins engagé que peut l'être le premier album de 2Pac sorti la même année, ou ceux des tontons Public Enemy ou N.W.A. Mis à part "Pigs" qui ouvre l'album et critique le racisme au sein de la police.
La plupart des chansons font l'éloge du carpe diem, fumer du shit, conduire des lowrider, sans se soucier de la vie, c'est ça qu'est la vérité. Le titre "Born to Get Busy" est assez éloquent à ce sujet. Les instrus suivent ce principe en proposant des sons plus dansant que la plupart des albums de la même époque. Certaines chansons comme "Hand on the Pump" sont même sont même assez loufoques grâce des samples surprenant d'artistes resurgi de nul part. Dans la même veine "Psychobetabuckdown" s'inspire du style déluré de Parliament et sample leur tube "Psychoalphadiscobetabioaquadoloop" (ouais! zéro faute de frappe).
Influence funky donc, mais aussi d'autres genres musicaux, en particulier le hard rock avec l'utilisation fréquente des guitares électriques comme dans l'énorme "How I Could Just Kill a Man". Des sons plus jazzy dans "Funky Cypress Hill Shit". Quelques sonorité plus latino, qui s'entendent par exemple dans les percussions de "Latin Lingo".
Un album très éclectique qui apparait comme un OVNI dans le paysage musicale des années 90, et va largement contribué à l'apparition d'un "rap alternatif", comme les Beastie Boys dans leur genre.