Non, en fait, tout est parfait comme ça.
On est ici bien loin du black metal ultra violent fonçant à 400 à l'heure avec un goût prononcé pour la provocation (quoique, le fameux EP ayant précédé la sortie de ce premier album en montre déjà quelques belles prémices) ayant fait la renommée du groupe, et il s'agit peut-être encore d'un de ses albums qui ne semblent avoir de tel artiste ou tel groupe que le nom, mais pour ma part, c'est comme cela que je préfère ce groupe, avec ce travail de l'atmosphère, ces riffs succulents et diablement (loul) efficaces, et quand même un certain goût pour la sauvagerie (Andreas Axelsson semble tellement à l'arrache que ça en devient amusant) qui ne demandera quand même qu'à être affûté, car même si je m'en satisfait pleinement, je peux comprendre les déceptions sur ce point si l'on compare à un certain album de 1999.
Le groupe semble surtout encore très jeune, se cherchant entre death metal, black metal, et plus occasionnellement doom metal, en témoignent également de rares passages poussifs, et peut-être un léger manque d'identité propre si l'on compare encore une fois avec ce qui a fait la renommée de Marduk.
À reprocher également une durée peut-être un peu courte, notamment à cause de certains morceaux à la fin très abrupte voire en fade out, cela aurait mérité un peu plus d'affinage.