De Londres à Memphis par Alligator
-"Le début de la fin" : un peu guimauve, on dirait une musique de films romantiques des années 60. Pas mon truc.
-"Docteur": chanson très saccadée, rythme en battement de cœur. J'aime beaucoup. Eddy joue de sa voix. Soyeuse. C'est drôle et entrainant. Je la retiens.
-"Olé" : non. Musique de western? La dernière séance? J'aime pas le début. Ca s'ouvre un peu par moments mais la sauce ne prend pas en ce qui me concerne.
-"Toute la ville en parle" : belle voix d'Eddy, vibrante, roucoulante. N'empêche, je ne suis pas spécialement intéressé par ce style de musique.
-"Le bandit à un bras" : ça s'écoute mais le style de musique encore une fois ne m'excite pas vraiment. Je suis jusqu'à maintenant un peu déçu par cet album londonien.
-"Mon père avait tort" : je ne sais pas s'il y a un clin d'œil à Sacha Guitry. Quoiqu'il en soit, le style et la mélodie sont assez décalés a priori par rapport au reste de l'album. Je suis malgré tout partagé.
-"Chacun pour soi" : oh oui, là, la musique est très anglaise. La filiation est évidente. J'aime bien. Très vif, très Swinging London. Yeah, baby!
-"Au delà de mes rêves": slow guimauveux de l'époque. Ça s'écoute gentiment mais ne m'émeut pas. J'ai du mal avec les cuivres et le chœur féminin derrière.
-"Sur mon nuage" : très londonien. La voix d'Eddy s'accommode parfaitement de la mélodie, du tempo. Peut-être un peu trop mollasson tout de même pour moi.
-"Mes promesses" : décidément de plus en plus swinging London. Mais où est Memphis? Cette chanson m'emballe moyennement.
-"Je touche le fond" : l'harmonica de Memphis? Ça sent un peu le blues, c'est vrai. Soul? Possible. Ouais officiellement, le disque tourne enfin US. J'aime bien.
-"Les faux monnayeurs": rythme terrible. Les petons s'agitent. J'aime beaucoup. Je retiens.
-"Alice" : ah? Elle est de cet album? Là encore un slow mais celui-là me botte choucardement, il ondule de la croupe, une invitation au pelotage. J'adore. Un must du jeune Eddy. Même le texte est ravissant. Très belle musicalité.
-"Bye bye prêcheur" : encore un bon petit truc. Très entrainant. Le texte est acide. Iconoclaste. J'adore. L'Eddy que j'aime.
-"Rien qu'une femme" : on descend d'une marche, puis deux, voire trois. Je n'aime pas du tout. Je baille. Style emmerdant.
-"Je ne me retournerai pas" : satisfaction mesurée. J'aime bien généralement les bluettes geignardes d'Eddy. Tous ces personnages de looser patenté qu'il dépeint si bien. Mais là, bof. Ça passe mais juste.
-"Je n'avais pas signé de contrat" : je ne sais pas à quoi il fait allusion, mais je mettrai ma main à couper que c'est autobiographique, non? Cela dit, morceau gentillet. Pas emballé.
-"Toi sans moi" : j'aime bien le début. Le texte est simpliste mais la musique très dansante, très anglaise emporte la mise.
-"Aïe" : porte bien son titre. On finit l'album sur un truc très moyen. Déçu.
Un album avec des hauts et des bas. Je ne suis pas bien fan de ce style anglais. Mais quatre ou cinq morceaux me font kiffer mon Eddy.