Si l'on est sévère (ou que l'on veut voir le verre à moitié vide), Deep Calleth Upon Deep est l'album d'un single : Deep Calleth Upon Deep.
Ma critique pourrait presque s'arrêter là : vous avez un single et le reste c'est, en étant exigeant, plus ou moins du remplissage.
Reste qu'il y a quand même des titres intéressants au delà du single (que je trouve très réussi), je pense notamment à Blood cracks open the ground qui propose des soli (sorte de mini- solo dans le jargons des guitaristes) et d'une manière générale des interventions de la guitare lead intéressantes. On a ainsi des montées/descentes de manche assez entêtante qui cassent un peu la monotonie, la noirceur lancinante de l'album.
On peut souligner aussi un titre comme The Ghost of Rome qui sort plutôt du lot.
Mais au global Satyricon signe un album de trainard ; trainard en ce sens, que les morceaux sont lents et s'éternisent un peu avec un rendu courroie de transmission de vinyle en fin de vie (pour ceux qui n'ont jamais été concernés, les platines vinyles vintage fonctionnent avec une courroie de transmission en caoutchouc qui après des centaines d'heures d'écoute finit pas se détendre ce qui ralenti la lecture de, au début, +/- 10/15 %).
Avec ce Deep Calleth Upon Deed, je me suis sérieusement demandé si ma courroie n'était pas HS ; j'ai vérifié avec un autre vinyle et non c'est l'enregistrement qui est lent et avec d'ailleurs un rendu presque plus Doom (paresseux) que Black metal.
En synthèse : dispensable