Ce cinquième volet s'ouvre (enfin) avec une transition claire et évidente vis-à-vis du 4.
On est loin du changement d'acteur principal de Tokyo Drift (par ailleurs le meilleur - moins mauvais si vous préférez - volet de la saga que j'ai pu visionné).
Ce F&F5 propose ensuite (les premières vingt minutes du film) ce qui est sans doute la scène d'action la plus spectaculaire (très probablement la plus chère) de la franchise.
Pour le reste c'est, j'ai envie de dire, le néant habituel.
On peut noter une séquence d'action dans les favelas (très inspiré de Call of Duty Modern Warfare II de 2009) ; pour le reste c'est dans une première approche le cahier des charges qu'on connait (grosse caisse, vitesse, belles gonzesses sexy, fusillades).
Dans une seconde approche plus approfondie on se rend compte que le cahier des charges n'est pas tant que ça respecté cette fois :
1 - Fast and Furious n'a jamais été un reboot de mission impossible
Là s'est un peu "furiously impossible fast mission"
2 - Fast and Furious ça a toujours vendu des filles sexy groupies des meilleurs pilotes et avec un profil de "femmes trophées" (tout le monde se rappelle de la vidéo youtube "winner gets me" extraite de FF3)
On a toujours des (deux pour être précis) jolies actrices mais le côté groupie/femme objet trophée du cahier des charges initial est en net déclin. On peut s'en féliciter, c'est plus moderne, moins macho mais la punchline de la principale actrice "ne confie jamais à un homme le travail d'une femme" ferait presque féministe. Bon, il y a bien une demi-main aux fesses dans le prolongement ça compense plus ou moins (par rapport à l'esprit initial de la série).
En synthèse : un mauvais millésime