mi-bon
3e album du groupe pour moitié plus blues et basique que ses prédécesseur et donc, pour ma part, moins intéressante. Outre la reprise plutôt réussie de Donovan "Lalena", j'ai trouvé les 5 premières...
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le 16 juil. 2014
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Album rarement mis en avant du groupe Deep Purple précédant leur entrée dans le hard rock pour lequel ils sont reconnus.
La virtuosité des membres sur leur instrument respectif s'expriment pleinement. L'album oscille entre rock progressif, hard rock et classique. Cette diversité, qui sera absente de leurs prochains albums, permet à quelqu'un qui n'a jamais écouté de Deep Purple d'apprécier leur maîtrise musicale. A la recherche des limites entre musique rock et savante le groupe ne s'y égare pas pour autant.
Chasing shadows, un morceau hard rock porté par un Ian Paice en forme et un duo guitare/orgue digne de leurs meilleurs, ouvre l'album comme il se doit. Suit Blind, plus calme, ponctué d'accords au clavecin ; peut être le morceau le moins fort de l'album. Lalena, une ballade "cover" (autant en profiter ce sera rare dans les années à venir), sympathique avec un orgue sans distorsion (tiens) qui tire sur le jazz. Surprenant que le groupe le plus bruyant au monde soit capable d'autant de douceur. Arrive ensuite Fault line/The Painter, un crescendo de guitare sur fond de cymbale inversée tout ça pendant 1:30, ok. Mais passez ça commence la deuxième partie, ouverte par un Blackmore virtuose et inimitable, suivi d'un rugissant Jon Lord. On nous rappelle qui sont les rois. On passe à Why didn't Rosemary, on y voit le début des riff signatures de Ritchie, et toujours un excellent duo orgue/guitare.
Enfin, il est là, ce que l'on recherche dans le DP pré In Rock, The Bird has flown. Incontestablement meilleur morceau de l'album, aux influences psyché/progressif dans la suite de "Shield" de l'album précèdent. Et une montée crescendo finale splendide ! L'album se termine sur April, excellente composition en 3 parties de 12 minutes avec accompagnement par un chœur et intervalle central par un orchestre. Le morceau est pourtant maîtrisé, le groupe ne se laisse pas dépasser par une composition qui sort de l'ordinaire et laisse entrevoir un Deep Purple assumant beaucoup plus son amour pour la musique classique et baroque.
En somme l'album traduit un groupe qui se cherche encore et fasciné par le mélange des sonorités classiques et rock (il suffit de voir leur concerto for group et orchestra qui sort juste après). Quand l'album se repose il reste toujours porté sans le moindre fatigue par l'un des deux solistes et quand il se lâche tout fonctionne, un groupe remarquable.
Créée
le 20 janv. 2018
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