J'adore le rock!
Si je me suis vachement diversifié depuis, je n'oublierais jamais cette composante primordiale du Rythm N' blues pour laquelle je suis le plus sensible. Pourtant, je déteste les fans de Deep Purple, Led Zeppelin, Jimi Hendrix et consort qui n'ont jamais décroché. La musique est un domaine tellement vaste et tant d'éléments de parts et d'autres sont synthétisées dans des chansons ridicules de 2-3-4-5 minutes que le plus intéressant, quand on en apprécie une, c'est bien d'aller à la recherche de tous éléments de la composition.
Et c'est bien tout le délire d'In Rock. Tel un big bang, il va faire voler en éclat toutes les particules élémentaires et, dans un bouillonnement extrême, les reconstituer dans une nouvelle table des matières gravée dans la pierre fraichement délavée.
Un big bang aussi car c'est une ouverture sur un autre univers, ma grande période d'écoute de ce disque était à 15-16 ans et il est clair que dans ma vie, il y a un avant et un après, tant en recherche musicale qu'en attitude de vie. D'ailleurs, avec mon age qui n'en finit pas d'avancer, j'ai toujours l'impression de garder ma jeunesse en continuant ma quête de nouveaux sons tout en revenant de temps à autres aux origines.
C'est le meilleur moyen de passer entre les balles