Defending the Throne of Evil par Marc Poteaux
Étrange, cruel, malsain... On ne sait quel qualificatif donner à cet album des norvégiens de Carpathian Forest. Entre le true black tel qu'on en produisait au début de la seconde vague black scandinave et une musique plus atmosphérique voire expérimentale, avec une utilisation inattendue et atypique du saxophone. Une voix death vient en renfort de celle -cauchemardesque – de Nattefrost, les claviers sont toujours présents et pourtant on ne saurait nier le fait qu'il s'agit d'un black pur, misanthrope, et pas du tout commercial. De brusques accélérations rythmiques en passages plus glauques, le groupe veut simplement restituer l'essence du black metal, la violence et l'aura de mystère qui l'entourent. La production est claire mais garde volontairement ce côté « underground » que les connaisseurs apprécient. Carpathian Forest s'avère être un bon défenseur de la cause black.