Dès la sortie de ce premier album en 1980 Girlschool atteint l'excellence. Il faut dire que les quatre anglais ont l'appui de Lemmy (Motorhead) et ça aide.
N'empêche que « Demolition » tient la route et que Girlschool peut être d'ors et déjà considéré comme les pionnières en matière de hard rock (Runaways étant plus plus un groupe de rock mais pionnières elle aussi).
Rien à envier à Saxon, Judas Priest, Scorpions et encore moins aux seconds couteaux de l'époque (Tank, Anvil, Accept, Raven, Samson, Viva...) ; aucun complexe par rapport aux groupes de « mecs » ; énergie, mélodies, compositions et les filles savent jouer !
Les voix féminines apportent un plus (contraste mélodique réussis par rapport à la musique) et les refrains sont excellents.
Enid Williams (basse), Kim Mc Auliffe (guitare) et Kelly Johnson se partagent le chant selon les morceaux.
La plupart de leurs classiques sont là (les autres seront sur leur second album 'Hit and run » sorti un an plus tard ) : « Not for sale » (ma préférée), « Breakdown », « Demolition boys », « Midnight ride » et bien sur le classique parmi les classiques « Emergency » ; ça envoie du lourd !
Un seul titre faible : « Baby doll » (version live).
Un départ en trombe qui confirme d'emblée Girlschool comme l'un des principaux groupes hard du début des années 80.
Chapeau les filles d'autant qu' « Hit and run » qui suivra sera du même niveau c'est à dire excellent (« Screaming blue murder » est également correct, c'est à partir de « Play Dirty », décevant, que les choses vont se gâter)