Sur des bases extrêmement influencées par leurs deux premiers albums sortis sur leur territoire national, DDDDC amorce la déflagration rock dès son introduction au son d'une guitare puissante et de chœurs rugueux et menaçants. En s'amusant à reprendre des motifs et gimmicks du rock boogie tout du long (Love At First Feel est le décalque un poil différent de High Voltage soyons honnêtes), teintés d'un peu de beauferie de comptoir de bar qui colle (Big Balls) et de speed (Rocker, ni plus ni moins), les musiciens à la petite vingtaine se comportent ici comme de vieux routiers, influencés par le grand frère déjà bien secoué qui s'époumone au son des riffs géniaux d'Angus Young sur Problem Child, mythique titre d'ACDC et assurément le meilleur coup de l'album. Le reste alterne le musicalement anecdotique (There's Gonna Be, Ain't No Fun...) et le plutôt très beau (Ride On), donnant à Bon Scott ici plus que jamais toutes les libertés pour raconter ses histoires et devenir le grand Frontman du rock qu'on lui connait.