Après Gravity ou encore Fury, Steven Price ne sort pas des sentiers battus en terme d'écriture. Toutefois, il arrive à nous proposer une expérience auditive étonnamment efficace avec Dolphin Reef.
Pour les habitués de Steven Price nous avons le droit à ses iconiques trills et ostinatos, de cordes et de bois. Le tout rythmé par une batterie et quelques riffs de guitare électrique. Nous ne sommes pas trop déboussolés, son orchestration et son style d'écriture sont identiques de ses productions précédentes, voire peut-être un peu trop... dans un certain sens. Toutefois, ce manque de prise de risque lui réussi puisque dans le cas présent son approche colle parfaitement au sujet du documentaire.
"High Speed Hydroplaning". Ce morceau à lui seul fait toute la richesse de l'OST. Malgré plus de 200 écoutes on s'en passe pas (croyez-en mon expérience). L'énergie qui en dégage est tout à fait extraordinaire. La guitare électrique, les shorts notes des strings et surtout le triangle (oui, le triangle !), donnent une telle expressivité à la musique que sans même avoir l'image sous les yeux nous avons l'impression de nager parmi les dauphins.
L'OST tout entière dégage une positivité, une chaleur et une énergie qui fait du bien.
Donc rien que pour ça, cette original soundtrack mérite bien un 7 sur 10.