La suite du parcours du (plus si) jeune prodige de Liverpool
J'aime et j'admire Miles Kane depuis si longtemps - les Rascals, Last Shadow Puppets - qu'il fallait bien qu'un jour, ma passion pour le (plus si) jeune guitariste - compositeur prodige de Liverpool marque un peu le pas. Syndrome du second album ? Il n'en est rien, puisque "Don't Forget Who You Are" n'a rien d'un second album, vu la déjà longue carrière de l'individu. Recherche de renouvellement mal venu ? Il est certain que le durcissement du ton (certains morceaux donnent lieu à des excès divers et varié, d'intensité - et c'est bien - comme de production - et ça l'est un peu moins...) augmente l'efficacité de l'album, mais dilue un peu le charme mi-rétro mi-puriste de Miles. Léger coup de barre du compositeur ? S'il y a moins de grandes chansons irrésistibles que sur les précédents efforts de notre petit maître, le niveau général des compositions reste nettement au-dessus de celui de la concurrence. Non, je crois que c'est juste qu'il manque à "Don't Forget Who You Are" ce petit supplément d'âme qui distinguait jusqu'alors Miles Kane du peloton, qui l'élevait même parfois au dessus de son plus illustre ami Alex Turner. Rien de grave néanmoins, et l'on sent bien en écoutant cet album que sur scène, la guitare magique de Miles va encore nous enchanter !