Eyehategod et la drogue. La drogue et eyehategod sont indissociables de leur esthétique, leur musique faisant office de fix pour les fans de cette musique au son aussi massive et lente qu'une betonnière. Cette fois la formule est bien rodée, mettez votre cerveau de côté, vous n'en aurez plus besoin face a la basse vrombissante type moteur de tracteur tondeuse,guitare qui essai de s'accorder pendant des plombes et chanteur qui vient de buter sa femme et son gosse et qui vient pour vociférer sa haine de l'espèce humaine.
Vous voulez de la violence? je répète est-ce que pour vous un album de slayer vous fait autant d'effet qu'une grand mère nue sous laxatif et vous avez toujours préférer les grosses tronçonneuses voulant imiter des guitares ? Alors voici un album fait pour vous, faites attention, après plus de retour en arrière, soi vous allez commettre un school shooting, soi vous allez finir en cold turkey dans une rue viennoise entrain de crever parce que vous n'avez plus le moindre sou pour acheter votre fix d'héroïne.
Peut être que jusque la vous aviez foi et espérance en l'espèce humaine. Peut être même croyez vous en dieu. Je vous invite a reculer et ne pas mettre les pieds ici dans ce cas, car une fois cet album écouté ça sera la descente aux enfers et il n'y aura pas d'absolution, pas de retour en arrière possible jusqu'a que vous vous retrouviez dans un guet a pens d'une rue berlinoise un flingue sur la tempe et un couteau dans le bide.
Vous n'êtes pas mort.
Vous n'avez jamais existé.