Vance Joy alias James Keogh, c'est le pote australien que l'on aimerait tous avoir; 25 ans, une allure decontract', une chevelure, bref, le mec typique qui dégainerait sa guitare en soirée et capterait l'attention de toutes les nanas. Et pourtant, les nanas, elles lui donnent du fil à retordre au petit Vance. Le ton est lancé dès la première chanson, Winds of Change, on l'aura compris, Vance galère en amour - ouf, on est pas les seuls.
Encore un énième album larmoyant d'un petit jeunot seul avec sa guitare qui pleure ses amours envolées me direz-vous, mais non, la force de Vance Joy, au-delà de sa voix plutôt singulière, c'est son humour, disséminé tout au long de l'album. Qu'il ait peur du dentiste (Riptide) ou qu'il veuille laisser les lentilles de contact de sa copine sur sa table de chevet en espérant qu'elle revienne (Winds of Change), le chanteur nous livre un album sincère et léger comme une brise australienne, un soir d'été au coin du feu avec des potes (et des nanas quand même). Vance jongle entre mélodies rythmées et lumineuses qui en contrastent d'autres bien plus mélancoliques, avec des paroles plutôt fatalistes (Wasted Time). L'ensemble, bien que parfois un peu répétitif, reste simple, cohérent et nous transporte malgré nous dans ce songe d'une nuit d'été australienne qu'est Dream Your Life Away.