Du plomb sous les plaines
L'album le moins connu de Noir désir. Celui qui aura le moins bien fonctionné. Faut-il y voir un album génial incompris ou alors un album en demi-teinte ? J'opte volontiers pour la seconde option. Pourtant, tout commençait bien. La petite suite « No, no, no », « En route pour la joie », « Charlie », « Tu m'donnes le mal » est une magnifique rampe de lancement qui laisse entrevoir un remake réussi de « Veuillez rendre l'âme ». Avec ces quatre là, je me dis que tous les espoirs sont permis. Et puis...
Et bien, et puis plus rien... Dès « Si rien ne bouge », la magie s'envole en fumée. Cette magie de l'album précédent sur lequel Cantat arrivait à nous transporter disparaît d'un coup brutalement. Tel un gros crash, une grosse gifle. La subtilité est perdue et ne reviendra plus. Mis à part peut-être « The holy economic war », plus rien ne marche. « Tout l'or », « La chanson de la main » sont autant de titres décevants sans grande qualité. Je passe les titres, j'attends, je m'impatiente, on arrive déjà sur la fin et je reste sur ma faim. Je ne remets pas en cause les textes mais tout simplement la qualité musicale. Médiocre.
Ce n'est pas pour rien si ce ciment sous les plaines apparaissait rarement en live contrairement à « Veuillez rendre l'âme ».