Meet new friends, tie that yarn, and that's how you do The Scarn!
Le projet de toute une vie, un rêve qui se réalise enfin après des années de galère. « Threat Level Midnight » est plus qu'un simple film d'action, c'est un aboutissement. Tournage, re-tournage, écriture, ré-écriture, modifications à répétition, première version incomprise par le public, moqueries, critiques, découragement, problèmes techniques et finalement, scénario rangé dans le tiroir. Non vraiment, on n'y croyait plus. On avait même fini par l'oublier. Michael Scott était devenu le Axel Rose du cinéma. Et là où on s'y attend le moins, il nous sort son chef d'œuvre tel un diable sortant de sa boîte. Et c'est un Michael Scarn en plein doute (et meurtri par la mort de son épouse Catherine) qui s'en va affronter le démoniaque Goldenface afin de sauver le monde.
Pourquoi « Threat Level Midnight » est-il si bon ? Parce qu'il y a tout. Scènes d'action à couper le souffle (la course de hockey sur glace), des effets spéciaux pointus (tain la mort de Toby quoi !), un tout tout grand Andy Bernard en barman (certainement le meilleur acteur du film), des répliques cultes (« Banging the entire bachelorette party ? »), des moments d'émotion intenses (aaah Cherokee Jack), un domestique robotisé, une infirmière cochonne, un président noir et surtout la « danse du Scarn ». Michael Scott aura su doser tout ces ingrédients pour obtenir le parfait équilibre. C'est soigné, travaillé, maîtrisé, bref c'est parfait.
L'Amérique avait besoin de se trouver un nouveau héros. Michael Scott lui offre Michael Scarn sur un plateau.
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