- "J'ai perdu mon amour": on débute avec une complainte rock où Mitchell roucoule un mal-être romantique. très belle entrée en matière.

- "Caldonia": Morceau dansant. Le rock y est plus classique, avec des teintes jazzy. Le morceau est gentil, moins intense.

- "La fenêtre": J'aime bien. Une des thématiques favorites d'Eddy ; l'amour raté, l'homme fautif. Pas mal.

- "Barbe Bleue": Rock percutant, traditionnel. Morceau qui fait penser à d'autres morceaux d'Eddy, un rock brutal, vif, à la "Jerry Lee Lewis".

- "Rendez-vous": Gentillet morceau, remuant mais texte un peu court.

- "J'avais deux amis": Très bon. Complainte sublime où se dessine le désespoir que Mitchell aime à transcender par sa voix, unique, ronde comme un Sauternes. Comme j'adore. Très bonne chanson.

- "Tu ne peux pas": réveille en sursaut. Pas mal. Pas très original dans le texte, mais bien balancé musicalement.

- "Je t'en veux d'être belle": l'intro en trompette me gêne mais le reste est élégant. La musique caresse. Joli morceau.

- "Personne au monde": intro superbe. Rock traditionnel, presque gospel parfois, habité, fleurant les racines. Très entrainant, les doigts tapotent, les pieds s'émoustillent. Je kiffe.

- "Je ne veux pas le croire": musique et mélodie très originales je trouve. Je me rends compte que l'album est très riche, propose beaucoup de variété dans un style pourtant très distinguable tout le long de l'écoute. Beaucoup de cohérence et d'inventivité dans un cadre pas illimité.

- "J'ai tout mon temps": "Great balls of fire" à la française, bonne adaptation.

- "Si tu n'étais pas mon frère": J'adore. Une de mes préférés de tonton Eddy. Tout simplement géniale. Texte et musique enthousiasmants.

- "La photo des jours heureux": tout juste agréable, ce style folk traditionnel américain me titille pas outre mesure. On est dans la caravane du pionnier qui va vers l'ouest rougissant. Pas trop mon truc.

A voir tous les titres qui commencent par la première personne du singulier, je me demande si M'sieur Eddy n'était pas encore trop tourné vers la jeunesse qui se pose des questions existentielles sur son nombril.
Alligator
7
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le 30 déc. 2012

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