A ras de terre
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Ou du moins en incorpore.
À ce stade, ce n'est pas la première fois que Bowie se montre définitivement plus inspiré par une certaine mouvance qu'à la recherche d'un certain avant-gardisme (l'album n'aurait clairement pas existé sans les vagues techno et drum & bass / jungle alors en plein essor), ainsi, il ne réinvente pas le schmilblick (quoi qu'il prouve que ces styles peuvent aller à merveille avec une tendance entre guillemets plus « pop rock »), mais cet album a quelque chose de couillu.
Bowie, la cinquantaine, loin d'être rassasié du rock indus de Outside, poursuit sur cette voie et va en plus zieuter du côté de musiques aux velléités purement underground et pas forcément adressée à des gens de sa tranche d'âge ? Ça l'intéresse, c'est cool, ça prouve son ouverture d'esprit, mais il va se mettre à vouloir en faire lui aussi ? Mais arrêtez-le, il va tuer sa carrière, on veut pas d'un deuxième Tonight enfin !
Ça le serait s'il ne s'était pas entouré de très bons zicos, s'il avait voulu forcer avec ces nouveaux styles qui le bottent (seule la moitié de l'opus est réellement dominée par ces nouvelles influences), et surtout s'il n'avait pas gardé son songwriting typique (aucun hommage ou empreint maladroit à ces scènes ne sont à dénoter, le « vieux » sait rester à sa place et ne pas faire semblant de s'être approprié et d'avoir compris les codes de ces musiques, l'Amen break qui ouvre l'excellente Little Wonder qui elle-même ouvre l'album ne comptant pas, c'est juste le seul et l'unique David Bowie soutenu par cette musique plus actuelle, à l'époque en tout cas).
Reste une Looking for Satellites ennuyeuse et répétitive, et quelques longueurs sur les pourtant très bonnes Seven Years in Tibet et Dead Man Walking.
Créée
le 20 sept. 2024
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