Habitué du monde des studios Hollywoodiens, notamment grâce à son travail dans la grande famille musicale de Hans Zimmer, le relativement jeune Matthew Margeson s'envole pour sa première BO en solo. Et que dire si ce n'est que la réussite est totale, il a littéralement replongé les spectateurs dans les années 80, tout en ajoutant une touche moderne et épique à ce film dont l'important n'est pas de savoir ce qui va se passer, mais de ressentir les mêmes frissons qu'Eddie a eu à cette époque. Oui, pour une fois un film sur le sport célèbre la joie de perdre dans l'effort, et met la performance au second plan. Quoi qu'il en soit ça augure du bon pour la suite de sa carrière.