Remarque liminaire : les 2 liens vers l'écoute de l'œuvre sont faux, on nous renvoie par exemple à l'interprétation de Gardiner, faux comme aussi l'image de couverture...
Le titre complet de ce monument est : "Un Requiem allemand selon les paroles de l'Ecriture sainte". Aussi ne s'agit-il pas dans notre cas d'un requiem au sens liturgique, mais d'un catalogue de différents passages de la Bible de Luther. Ce choix n'est pas novateur dans l'histoire de la musique, il permet à Brahms de proposer une méditation sur la mort et la Résurrection.
Cet enregistrement en public de 1987 offre de nombreuses qualités au premier rang desquelles le remarquable travail du choeur et du timbalier qui honorent la partition. Les dialogues orchestre, chœur et solistes sont parfaits et équilibrés en force. Enfin, Andreas Schmidt, baryton, et la sopran Barbara Bonney portent haut la spiritualité escomptée.
Giuliani réussit donc à rendre la profondeur de ces méditations, avec parfois un écho très/trop présent.