Eldorado.

J'étais un peu sceptique à l'écoute des premières minutes de l'album. D'humeur joyeuse, j'avais décidé d'écouter un nouvel album des Electric Light Orchestra, moi qui avais été charmée par leur dynamisme survolté sur "Discovery" ou encore par l'envoûtement céleste de "Time", espérant sûrement y trouver ma dose de joie et de bonne humeur.

Quelque peu interloquée dans un premier temps, je me laisse finalement très rapidement gagner par la musique. Complète, magistrale, avec de superbes envolées et une harmonie à en faire vibrer les esprits les plus solides. La puissance de l'orchestre secoue l'édifice de l'être ; il n'emplit pas de joie cette fois, mais d'une plénitude savoureuse, à laquelle l'on s'abandonne les yeux fermés.

Je n'ai pas souhaité donner de titre différent à ma critique que celui de l'album - il était déjà parfait.