La médiathèque de Clichy La Garenne a ceci de particulier que ses animateurs sont des passionnés, et qu'à ce titre ils organisent fréquemment des mini-expositions "découverte" pour faire connaître au public des talents, que ce soit dans le domaine de la peinture, de la littérature, du théâtre ou de la musique.
Le thème de ce mois-ci est Jimmy Hendrix que je ne connaissais que de nom.
L'occasion pour moi de découvrir son dernier album "Electric Ladyland" qui m'a été chaudement recommandé par Thierry, le responsable de la discothèque municipale.
Première écoute:
- Le son n'est pas très bon, on dirait un vieux truc des années 70 comme en écoutait mon grand-père :(
- Le son des guitares est très saturé, mais la compression est très mal gérée, du coup ça écrête à mort, mais salement, façon "transistors au germanium" (sic) :( :(
- La batterie est très sommaire, on dirait un batteur de blues sous meth.
- La basse est inexistante et son registre flirte avec les notes les plus graves de la lead guitar, au prix des 5 cordes de nos jours ça fait un peu tache.
Seconde écoute:
Plus je le passe plus je me rends compte qu'il a un peu tout repompé sur les légendes de la guitare (je suis LOIN d'être un expert du rock et musiques associées, mais bon y' un minimum).
Je veux dire par là que j'ai passé mon enfance à subir les vieux trucs de mon paternel, et c'était quasiment la même chose. Sauf qu'on est en 2012 là !
Hé hooo Jimmy, faudrait peut-être voir à arrêter de faire de la parodie de Stevie Ray Vaughan, lui au moins jouait des trucs audibles !!! :D
On entend par-ci par-là quelques gimmicks ultra cliché à base de pentatonique mineure, le petit truc facile qui donne un côté bluesy, le problème c'est que l'époque des Gun's 'N Roses et de Paul Personne est derrière nous !
Bref, en musique de bar pour donner un cachet américain à une soirée, pourquoi pas, mais à petite dose et avec un bon second degré...