Alors, au début, j'étais contre. "C'est vulgaire".
Ensuite, j'ai écouté Freestyle du sale juste pour rire.
Ensuite, j'ai découvert Fume à fond, dont la punchline "la weed purple comme Tinky Winky" m'a bien fait marrer, tout autant que "promenons-nous faire du sale, on rentre que pour la foncedalle".
Et après, j'ai adhéré au mélanco-trash Beurette de luxe, aux featurings avec Foda C et Lujipeka de Columbine, au délire beauf-camé-psycho-gros mots de Jérémie, dit Lorenzo, dit Lolo l'empereur du sale.
Oui, j'ai un peu renié mes jolis goûts musicaux en écoutant Lorenzo, et en plus, je sais même pas l'expliquer. C'est vrai, il ne chante même pas bien. Les paroles sont super hardcore (à éviter dans la voiture en famille), la mélodie n'est pas ce qu'on retient : à vrai dire, je ne connais personne qui écoute Lorenzo pour son âme de mélomane. Non, c'est pour le délire, pour les paroles teintées de pop/weed culture, pour les clips hauts en couleurs (et en fumée), pour les hurlements de Lolo ("est-ce que t'es toujours debout mamèèèèène") et pour rire, tout simplement.