Après un trou discographique de 24 ans, les Who sont revenus avec ce Endless Wire. Enfin les Who... Roger Daltrey et Pete Townshend. Keith Moon et John Entswisle morts, les Who ont dû se trouver une nouvelle identité musicale. Le batteur et le bassiste ensemble, formaient l'une des meilleurs bases rythmique de l'histoire du rock. En faisant cet album, les membres restant durent prendre en compte cette absence. Il état de notoriété publique qu'ils ne feraient pas comme si de rien n'était. De même, ils assumeraient leur âge. Déjà, qu'il est impossible de lire un article sur eux qui ne commence pas par "lolilol, ils disaient qu'ils voulaient mourir avant d'être vieux, et ils sont vieux". Il aurait été ridicule qu’ils essayent de faire un nouveau "My Generation". Alors comment se passe cette nouvelle maturité?
Et bien si ce n'était pas les Who, ce serait un bon album. Mais même sans attendre un "Baba O'Rilley", l'album manque de grands moments. Des morceaux comme "Two Thousand Years" ou "It's Not Enough" sont bons. Mais bons, c'est tout. Ils ressemblent plus à des faces B qu'à des moteurs pour l'album. C'est le principal défaut de l'album: il est bon, mais c'est une face B de cinquante minutes.
Et si je ne savais pas que c'était les Who, je pourrais m'en douter, mais pas en être sûr.