Dieu Sage et Poussière
Avec leurs ganaches de touaregs de l'Apocalypse, les membres du groupe polarisent la rétine pour mieux la déboulonner ensuite, à grand renfort de riffs furieux et radioactifs - les chairs pulsent...
le 17 nov. 2015
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Avec leurs ganaches de touaregs de l'Apocalypse, les membres du groupe polarisent la rétine pour mieux la déboulonner ensuite, à grand renfort de riffs furieux et radioactifs - les chairs pulsent puis fondent , les ongles arrachent frénétiquement d'épais lambeaux de peau du contour des squelettes hébétés. L'album coupe court à toute demi-mesure , écrasant l'auditeur sous une couche de sable rêche d'entrée de jeu. Les tympans se brouillent, les respirations se hachent, bousculés par l'âpreté des morceaux ; ces derniers fracassent les corps de plein fouet , qui s’amoncèlent en crépitant, sortes de Dune électriques aux reflets de Mort.
Au loin, les guitares se tordent en glapissant à chaque coup de patte contre leurs cordes tendues, quant au sang épais et boueux du chanteur, il empoisonne l'air à force de suinter. Enki, Maître des eaux souterraines, liquéfie l'auditeur, contraint de se foutre à genoux, la langue pendante, dévoré par des mélodies tout droit sorties des Enfers .
Quel pied!
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le 17 nov. 2015
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