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C'est Camarôn de la Isla qui lui a donné son surnom: El Cigala («La langoustine»), à cause de sa petite taille et de son caractère agité. Avec des boucles à la Robert Plant, un regard de braise et une voix de gitan qui fait chavirer les âmes, Diego Jimenez Salazar avait tout pour être une star. Ce qu'il est devenu depuis le succès international du très réussi Lagrimas negras, un recueil de boléros et de rumbas avec le pianiste cubain Bebo Valdés. En 2005, El Cigala revenait à ses amours flamen
cas avec Picasso en mis ojos, ou il accueillait notamment Paco de Lucia. Entre vareta y canasta, paru en 2000, est un un concentré de flamenco puro, brut, intense, solaire, où le chanteur madrilène démontre son art exceptionnel du duende avec la complicité du formidable Nino Josele à la guitare. Un classique du genre!

SteinerEric
8
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le 14 févr. 2022

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Eric Steiner

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