Aaaaargh! Voilà le mot qui vient à l'esprit, même en n'écoutant qu'un seul titre de la formation allemande. Sont chauds ces gars-là, ils doivent au moins carburer au kérosène pour composer et jouer un brutal death aussi monstrueusement technique! Tiens, c'est bien simple, ils sont tellement chauds qu'ils auraient du s'appeler Necrochauphagist! Car ici ça mouline, ça turbine sans laisser une seconde de répit au pauvre auditeur qui a franchement parfois l'impression d'écouter un bœuf entre le Morbid Angel de «Gates To Annihilation» et le Malmsteen des très bon jours. Formé en 1991, le groupe teuton a pris le temps de peaufiner son art, puisque ce «Epitaph» est son deuxième album seulement. Et on ne peut que les en féliciter tant le résultat est impressionnant! une fois le «choc technique» passé, on découvre des titres tortueux mais présentant des breaks, solis, cassures de rythmes et glissements thématiques vraiment intéressants, le tout en n'hésitant pas à mettre la gomme niveau violence. Infernal.