Lâcheté et mensonges
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Il y a des gens, que je respecte beaucoup, qui considèrent "Everclear" comme le chef d'œuvre de American Music Club. La production, beaucoup plus chère, plus sophistiquée que sur ses prédécesseurs, et en particulier l'essentiel "Engine", a tendance à mon sens à jouer contre la musique, à tirer le groupe vers le mainstream, en décalage criant avec la singularité des chansons et surtout des textes si particuliers de Mark Eitzel. "Everclear" contient une poignée de morceaux magnifiques, tournant souvent autour de la souffrance et de la nostalgie de la perte… comme on en attend de la plume d'Eitzel et d'un groupe aussi "tordu" qu'AMC. Pourtant, dans l'ensemble, l'album dégage une impression brouillée, comme si les montagnes russes émotionnelles habituelles avaient un peu perdu de leur attrait à force de trop vouloir racoler le chaland. Non, décidément, le sommet du groupe, ce serait pour encore (un peu) plus tard… [Critique écrite en 1993, retouchée en 2015]
Créée
le 18 oct. 2015
Critique lue 133 fois
2 j'aime
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
192 j'aime
118
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
190 j'aime
25