- "In the air tonight" : on commence fort, très fort, avec une immense chanson. Des battements électroniques, des sonorités synthétisées introduisent magnifiquement la voix de Phil Collins. Des échos et une guitare électrique s'unissent et dansent une farandole innovante : les années 80 à leur sommet.
- "This must be love" : les percussions du départ donnent le "la" pour un autre morceau d'anthologie. Cet album promet. La voix de Phil Collins se fait plus douce et suave. Quelle belle chanson!
- "Behind the lines" : on réveille tout le monde avec un morceau plus rythmé. Je suis moins client. J'aime bien sans plus.
- "The roof is leaking" : ah là, on aborde un truc plus simple. Les bruits de la nuit, un piano, la voix de Collins : très joli moment. J'adore.
- "Droned" : sur la lancée du morceau précédent. Bruits étranges, complexe assortiment, relents d'années 70? L'Afrique s'immisce, tel un grain de silice.
- "Hand in hand" : toujours des percussions africaines, douces et entrainantes à la fois. Agréable.
- "I missed again" : on revient au type de musique du début, plus traditionnel. Sympa.
- " You know what I mean" : on sort de la pop pour un morceau très classique. Joli.
- "Thunder and lightning" : musique plus philcollinsienne à nouveau. Années 80 jusqu'au bout des notes. La voix de Collins brille, métallique. J'aime beaucoup quand il monte, puis descend, she's allright.
- "I'm not moving" : sœur jumelle de la précédente. Même battement il me semble. Tout aussi bien balancé.
- " If leaving me is so easy" : saxo braillard en intro solo. Années 80 encore. Les baguettes frappent le bord de la batterie, c'est tout doux, comme chez George Michael ou la BO de "Clair de lune"... années 80, qu'j'vous dis!
- "Tomorrow never knows" : on conclue avec des sonorités éprouvées dans "In the air tonight". La boucle est bouclée. La voix de Collins fait un travail énorme.
Quel bel objet que cet album, uni, pensé, une masse de sens et de cohérence, très riche et varié. J'aime beaucoup.