Et hop, l'on imagine que je suis tombé sur un titre de cet album (Casino Colonbus) en cherchant, sur Youtube, un groupe ressemblant à Glassjaw... Et que dire, si ce n'est qu'il m'a suffit de 30 secondes pour comprendre que l'on tenait un Glassjaw-like en plus accessible.
Alors oui, accessible n'est pas forcément synonyme de simple, facile... ici, c'est tout le contraire. En effet, l'album s'écoute très facilement, les morceaux s'enchaînent agréablement bien (le doublet Homeless Jazz et Over Being Under en est l'exemple parfait), et le tout semble assez uniforme pour qu'aucun réel tube ressorte du lot ou qu'un titre se démarque des autres (mise à part Muther et son chant féminin agréablement bien foutu).
Mais voilà, cette impression d'homogénéité s'érode au fils des écoutes pour laisser place à des morceaux ayant leurs personnalités propres.
De l'intro simple mais éfficace, à des morceaux groovy au possible (Renegade 96', Muther) ou joyeusement barrés (Casino Colonbus, We, The Pros Of Con, Enemigos/Enemies). Et oui, la force de Letlive est là, un groove hyper développé, une violence à peine contenue (l'intro d'Over Being Under quoi) associés des éléments Rock (à la limite de la Pop par fois) ; sans oublié un soupçon d'hardcore/punk écorché vif (Day 54).
Le tout porté par un chanteur d'exception qui est aussi bon dans les phases les plus calmes (Muther) que les moments les plus violents que l'album propose.
Bref, vous l'aurez devinez, cet album est pour moi un coup de coeur comme rarement j'ai pu rencontrer dans ma chienne de vie musicale.
L'avenir sera laisser vivre ou ne sera pas.
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