LE TITAN MAL-AIMÉ DE DREAM THEATER !
Et il faut dire, je ne comprends toujours pas en quoi cet album serait et resterait mal aimé.
La preuve étant que, par exemple, la moyenne des notes SensCritique de mes éclaireurs s'élève à "7.0", et rien d'autre, alors que cet album mérite infiniment mieux.
Cet album possède quelque chose qui m'a attiré dès la première écoute, ce qui est rare pour un album, et plutôt que de faire une synthèse, je vais faire chanson par chanson:
New Millenium: Utilisation d'un PUTAIN DE Chapman Stick (j'adore à mort cet instrument) par John Myung, les synthés sont très bien foutus et une très bonne introduction d'album
You Not Me: Même si la version Demo, nommée "You Or Me" était infiniment meilleure, ça ne m'a pas empêché d'apprécier la chanson ultra-psyché et bien dans le trip des années 1990 qu'elle est
Peruvian Skies: Bonne guitare, chanson bien écrite et bien composée, presque rien à redire dessus, sûrement la plus accessible de l'album
Hollow Years: Première ballade de l'album, même si la version "Live At Budokan" est infiniment meilleure pour ce PUTAIN DE SOLO de Petrucci, la version studio nous offre une petite acoustique latine et ça reste très bon !
Burning My Soul: Sûrement la deuxième la plus connue de l'album, un peu "bourrine", un côté pop qui ressort bien mais elle reste extrêmement bien, elle n'est pas à jeter !
Hell's Kitchen: Instrumental très très bonne, Petrucci nous livre ici un de ses meilleurs solos de guitare de toute sa carrière, petit bémol, elle est trop courte :/
Lines In The Sand: Certes, Hell's Kitchen était trop courte, mais elle préparait la piste pour la première MASTERPIECE de l'album.
Et autant dire qu'elle envoie du lourd quand même, d'abord par cette introduction aux synthés par Derek Sherinian (croyez moi, après avoir vu qu'il avait fait les synthés ici et qu'il avait joué dans le supergroupe PSMS, je le tiens en plus haute estime) puis ensuite, la guitare s'installe dans une ambiance qui se lâche totalement.
Tout explose après l'introduction aux synthés, les guest vocals sont bien placées (La voix de James LaBrie sur cette chanson m'étonnera d'ailleurs toujours) puis le pont.
Ce pont est extrêmement beau, un retour d'ambiance calme, un piano très doux mais judicieusement placé puis Petrucci nous re-livre ici un de ses meilleurs solos de sa carrière, indiscutablement, il emporte.
Celui-ci n'est pas basé sur sa technicité mais plus par sa cohérence, et il envoie quand même du lourd !
Tout reprend alors progressivement sa place, et repars doucement, sûrement avec une petite basse qui nous accompagne bien.
Cette chanson est, sans aucun doute pour moi, la meilleure de cet album !
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