NickelBack est réputé pour être un groupe mainstream qui aime le fric. Malgré cela, j'aime quand même la plupart de leurs albums, même les moins inventifs (sachant que leur musique de base n'est pas ultra inventive). Avec Feed the machine, les gars semblent vouloir montrer que ce sont des musiciens accomplis, en mettant en avant leur technique de jeu. Que ce soit la batterie, la basse ou les guitares, tout semble tabasser "encore plus fort" dans Feed the machine. L'album est donc plutôt agréable à écouter sans pour autant que ce soit du grand art (et puis qu'est-ce qu'elle est naze Song on fire...).
Toutefois, The betrayal, pièce en trois actes dont le deuxième est inexistant et dont le premier est placé à la fin de l'album (cette blague de bon goût) sort vraiment du lot. Plus d'agressivité, une intro à la guitare acoustique comme Metallica n'en fait malheureusement plus, bref, ça fait juste beaucoup de bien à entendre. Comme d'habitude avec NickelBack c'est très bien produit, même si leur son manque de personnalité (c'est un son très puissant mais très lisse). Alors comme c'est un peu meilleur que les deux précédents disques, ça fait plaisir.