Il m'arrive parfois de prendre un abonnement de musique en streaming sur Qobuz et à chaque fois, c'est un enfer. Il y a tellement de trucs à écouter, et puis j'en ai déjà tellement que je reste pantois devant l'offre. Ne sachant pas si j'ai envie de découvrir qqchose, et puis si j'ai découvert un truc ou deux, si j'ai envie d'en profiter à moins que je me mette une de mes PL rangée dans mon HDD bref, un bon vieil album ou ma disco en aléatoire, c'est déjà chiant avec tout ce que j'ai alors en rajouter...
Ce dilemme existe avec certains artistes, en particulier John Zorn. Le gars enregistre, compose produit, manage, collabore, fait le ménage ou nettoie les chiottes sur au moins 7 albums par an depuis lurette sans compter les concerts. Pire, je vois parfois des tarés qui connaissent sa discographie sur le bout des doigts. Pour faire court, ça me panique ces trucs et moi j'approche pas de ça.
Et pourtant, il y a bien longtemps, je m'étais risqué à télécharger cet album sans trop idée du contenu. On pourrait penser que j'ai pris une claque et bien, non, loin de là. Voici un album à la douce beauté, celle qui se découvre un peu plus chaque jour. Un trio, basse piano violoncelle, qui remplit magnifiquement l'espace pour une musique envoutante et reposante entre jazz et musique contemporaine, musique écrite et musique spontanée. Je crois bien avoir lu qqpart que le disque fut enregistré en 3 jours.
Pour ma part, j'ai aussi trouvé comment aborder Zorn et sa clique, tout doucement, vraiment lentement et j'en ai déjà quelques uns et puisqu'on en parle faut que je le mette en avant sur mon compte qobuz pour que je m'y intéresse lors de mon prochain abonnement.
J'y go